Josh Anderson a combattu les blessures: «J’ai des problèmes au haut et au bas du corps»

Josh Anderson a raté son lot d’entraînements pour subir des traitements, on comprend maintenant un peu mieux pourquoi.
«Je sais que tout le monde parle de ses blessures, mais je ne vais pas entrer dans les détails. Je vais seulement dire que si nous n’avions pas été dans la position où nous étions, je n’aurais pas joué. J’ai des problèmes au haut et au bas du corps, c’est tout ce que je peux dire», a relaté Anderson, qui a cependant mentionné qu’il n’aurait pas besoin d’une intervention chirurgicale.
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C’est lors du match du 30 novembre contre les Rangers, à New York, que les ennuis d’Anderson ont commencé. Il aurait pu prendre le temps de se remettre sur pied puisque l’équipe était alors avant-dernière de la ligue, mais ça ne fait pas partie de son ADN.
«L’idée de ne pas jouer à la fin d’avril m’a aidé à traverser les pépins physiques. Les trois derniers étés ont été longs et je crois que ça m’est resté en tête, et je voulais tout faire en mon pouvoir pour jouer des matchs significatifs parce qu’une carrière, ça ne dure pas éternellement.»
Pas de regrets
Une conversation avec Martin St-Louis lui est aussi restée en tête.
«Il était question de ne pas avoir de regrets. Quand tu écoutes des joueurs qui ont tout traversé et qui n’ont pas été capables de gagner, ça fait en sorte que tu fais tout ce que tu peux pour aider tes coéquipiers.
«J’y suis donc allé au jour le jour. Pour être honnête, j’essayais de voir quand je pouvais jouer malgré la douleur que j’éprouvais. Si c’était le cas, je jouais.»
Anderson a fini par jouer 81 des 82 matchs de l’équipe et il a distribué 176 mises en échec, au troisième rang de l’équipe.
«Si je n’avais pas eu l’impression de pouvoir aider mes coéquipiers, je n’aurais pas joué. Il faut pouvoir surmonter certaines choses et en même temps, on fait ce qu’on aime.
«Je savais qu’on avait une recette pour avoir du succès, on pouvait voir que notre jeu tombait en place après Noël. On sentait qu’il y avait quelque chose de spécial dans ce vestiaire et que nous pouvions faire partie de la conversation pour les séries.»